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Le Faux Prophète et l'Antichrist : Promesses de Paix et bruits de guerre


Le faux prophète qui a été, qui est et qui vient*

"La bête que tu as vue était et elle n'est plus et elle réapparaîtra" (Apocalypse 17:8).

A trois reprises, le livre de l'Apocalypse mentionne un "faux prophète" qui sera complice de l'Antichrist. Mais qui est-il et comment le reconnaîtrons-nous ? Le Faux Prophète qui doit venir jouera un rôle primordial aux côtés de l'Antichrist. Pour qu'il puisse être crédible à la face du Monde (et puisqu'il devra interagir sur la scène mondiale), il doit être représentatif d'une religion quelconque. Or, y a-t-il aujourd'hui une religion connue mondialement et qui se revendique de l'enseignement d'un prophète ? De "celui qui a été" un faux prophète*. Existe-t-il, quelque-part dans le monde, un ou des pays, un ou des Etats qui auraient déjà à leur tête un personnage se revendiquant d'une religion et qui reconnaîtrait l'autorité spirituelle d'un prophète ou d'une personnalité religieuse (qu'il soit mort ou toujours en vie) ? Admettons que le prophète dont cette religion se revendique ait disparu depuis longtemps (bien que son influence soit toujours aussi importante) et que soudain, sur la scène internationale, apparaisse un homme qui se revendique de son enseignement, et qui arrive à concilier, à réconcilier, les différentes branches de cette religion-là qui s'opposent depuis des siècles. Des branches que l'on pourrait appeler, par exemple, "chrétiens", ou "chiites et sunnites", ou toute autre religion à branches multiples. Ce personnage aurait suffisamment d'influence, de charisme et de pouvoir de persuasion pour réunir ces branches du même arbre en les rapprochant de ce qui est leur tronc commun, celui qui les porte depuis l'époque du fondateur. Car finalement, ces branches ne se sont pas divisées à cause du fondateur de leur religion mais à cause de la légitimité de ses successeurs. Et puis, au pied de ce tronc commun, a poussé des rejetons. Ceux-ci montrent beaucoup d'énergie pour exister parmi les branches qui sont là, elles, depuis fort longtemps. Cette énergie se manifeste parfois par beaucoup de virulence et de violences, de la brutalité et des tendances fortement extrémistes. On en entend parler au Journal de vingt heures. On y entend parler de "guerres et de bruits de guerre". De ces "bruits de guerre" annoncés, il y a bien longtemps (Matth. 24:6), par le Seigneur Jésus dont certains disaient : "c'est Elie et d'autres disaient : c'est un prophète comme l'un des prophètes" (Marc 6:15).

Jésus l'avait annoncé

Alors que Jésus enseignait sur le Jour de son avènement, il dit : "Ce qui arriva aux jours de Noé arrivera pareillement aux jours du Fils de l'homme" (Luc 17:26)"Ils ne se doutèrent de rien jusqu'à ce que le déluge vint et les emportât tous. Il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme" (Matth. 24:39). A l'époque de Noé, "la Terre était remplie de violence" (Gen. 6:11). Littéralement, il est écrit : "vatimalè ha aretz hamas". La Terre était alors remplie de "hamas", de violence, comme celle de ces groupes extrémistes dont je parlais plus haut. "Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre". Toute ressemblance avec un groupuscule armé ne serait pas purement fortuite. A l'époque de Noé (qui est celle de l'humanité pré-diluvienne) la terre était déjà pleine de "hamas" (de violence), mais Jésus dit "qu'il en sera de même aux jours du Fils de l'homme"Alors peut-être que cette similitude "fortuite" nous donne une indication importante sur les temps dans lesquels nous vivons. Serions-nous dans ce que le Seigneur a appelé "les jours du Fils de l'homme" ? Mais quels sont ces jours ?

C'est encore une fois la comparaison avec l'époque de Noé qui nous apporte la réponse. "Du temps de Noé, les gens mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants". Ils vaquaient à leurs occupations courantes. "Et Noé entra dans l'arche et le déluge vint". Et cette humanité qui avait couvert la Terre de violence fut recouverte par les eaux, et toux ceux qui n'étaient pas dans l'arche périrent. Ainsi, les circonstances du Retour du Seigneur (les jours du Fils de l'homme) seront semblables à celles des jours de Noé. La Terre sera à nouveau couverte de violence (Hamas). Or, la présence sur la scène internationale d'un groupe armé portant ce nom est plutôt significative. "Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre mais ce ne sera pas encore la fin", pas encore ! Mais cela fait partie des signes annonciateurs. Or, aujourd'hui, n'entend-on pas, sur le coup de 20h, parler "de guerres et de bruits de guerres" ? Presque chaque jour ! "Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre... et la terre était couverte de violence (hamas)".

Alors, ici on entend s'élever des voix qui réclament la paix. Des propositions sont faites, des accords sont signés, des rencontres au sommet ont lieu aux quatre coins du Monde. Un conflit s'arrête... provisoirement ! Mais un autre recommence ailleurs. "Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre... la Terre était couverte de violence". On entend encore s'élever des voix... qui sont étouffées... que l'on fait taire... que l'on fait disparaître. "Vous entendrez..." mais à force d'entendre, on n'écoute plus. Cela fait partie du quotidien, chaque soir, au Journal de 20 heures, on entend encore parler de bruits de guerre... la Terre est encore couverte de violence. Le présentateur parle d'un groupe armé et l'on voit les images d'un camion militaire, rempli d'hommes en armes, sur lequel flotte un drapeau noir. La violence (hamas), la guerre... et on passe tout de suite à autre chose. La famille est réunie autour du repas. "Pour une fois qu'on est tous ensemble". "Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants". On annonce encore une fois un attentat. Là où il y a la guerre. Pas ici, ailleurs. On est tellement heureux que ce soit ailleurs parce qu'il faut préparer le mariage des enfants. "Ils se mariaient et ils mariaient leurs enfants". Et le lendemain, on entend à nouveau parler de "guerres et de bruits de guerre". "Quoi ? Le Déluge ? Une légende ! Pensez-vous, on ne croit plus à ces choses !" ... "Et Noé entra dans l'arche".
 


Une voix s'élève et couvre les bruits de guerre

On parle à nouveau de rencontre au sommet. On parle de paix (Ézéchiel 13:10, 16). "Tiens ! Celui-là est différent ! Oui, c'est juste ce qu'il dit ! Comment ? La religion ? Ah non ! Pas de ça ! Quoi ? Une religion mondiale qui unirait tous les hommes dans la paix ? Pourquoi pas, si ça peut faire taire tous ces bruits de guerre !".

Et si les bruits de guerre se taisaient ? Si, au lieu de conflits armés, on voyait apparaître, sur la scène internationale, un nouveau personnage ? Il est convaincant, charismatique, bon orateur, influent, fédérateur. Il concilie religion et paix dans le Monde. Il rencontre les chefs d'Etat et les leaders religieux de tous bords. Mais il n'est pas seul. A ses côtés, paraît un autre personnage. Un leader religieux. Lui aussi est charismatique, influent, bon orateur et convaincant. Tellement convaincant qu'il arrive à concilier l'inconciliable. Il arrive à mélanger l'huile et le feu. Le premier propose des programmes, l'autre une spiritualité où chacun peut s'y retrouver et y retrouver l'autre. Pas une de ces religions contraignantes, non. Une spiritualité qui concilie toutes les tendances confondues. Est-ce possible ? Ce qui était inconcevable il y a peu devient réalisable. Et il l'a fait. "Celui qui est" le faux prophète*.

Une nouvelle tour de Babel

Tout le monde y trouve-t-il vraiment son compte ? Non, bien sûr ! Il y a des irréductibles, des réfractaires, et ils sont nombreux. Mais le grand leader mondial qui s'est progressivement élevé est parvenu à des accords de paix, et cette spiritualité proposée par son son "acolyte" le faux prophète fait partie de ce plan de paix. Alors, bon gré mal gré, tout le monde y trouve au mieux une solution provisoire. Chaque parti religieux se dit en aparté que dès qu'il le pourra, il prendra le pouvoir, et de façon définitive et radicale. Alors, en attendant, soyons patients, se disent-ils chacun de leur côté. Mais le pouvoir en place s'établit, lui, progressivement et de plus en plus en profondeur dans toutes les structures de la société. Lentement mais sûrement. Celui qui s'avère être maintenant un dictateur mondial, le "nouveau Nimrod", construit "sa" tour. Une tour de pouvoir dont les fondations sont bien établies sur la terre et dont la tête "touche au ciel" (Gen. 11:4). Un tour comme celle de Strasbourg, en forme de tour de Babel inachevée. "Babel", un mot qui veut dire "confusion". Une tour qui s'est élevée autrefois, il y a très longtemps, dans les plaines de Babylonie, aujourd'hui l'Irak, là où l'on avait si longtemps entendu "des bruits de guerre".

Cette tour-là avait été construite pour que son sommet "touche le ciel". Avant que le langage des hommes ne soit confondu, elle s'appelait "Bab'Il, la porte des cieux", que l'on peut également traduire par "la porte des dieux". C'est par cette porte-là que ce grand leader religieux voudrait faire entrer tous les autres leaders religieux qu'il a convoqués à cette "rencontre au sommet". Au sommet de quoi ? Au sommet de la tour érigée par "le nouveau Nimrod", le Grand Conciliateur qui a fait taire les bruits de guerre. A Babel, la tour réunissait à ses pieds tous les hommes. Ils parlaient la même langue, avaient les mêmes mots, cultivaient la même pensée, révéraient le même leader charismatique, Nimrod, presque un dieu. Il n'y avait alors "ni guerre, ni bruits de guerre". Bruxelles, Strasbourg, New York... des lieux où l'on se rencontre au sommet et où l'on parle de paix. Des lieux où l'on a dressé une tour, où l'on a les mêmes mots, le même langage. Est-ce dans l'une de ces tours que sera accueilli l'homme influent, le grand leader mondial, ce générateur de paix aux côtés duquel on retrouve un homme non moins influent que l'on appelle "le Prophète" ? "Car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde" (1 Jn 4:1). Le faux prophète*, "celui qui vient", c'est "la bête qui réapparaîtra".
 


"Et Nimrod régna sur Babel" (Gen. 10:9, 10). Comme je l'ai écrit dans un précédent article, l'Antichrist sera "un nouveau Nimrod" qui régnera sur Babel ("Confusion"). C'est probablement en venant éradiquer la confusion ambiante qui régnera au moment de son ascension qu'il assoira son pouvoir. Il lui sera effectivement facile de venir à bout d'une confusion qu'il aura lui-même préalablement provoquée afin de justifier sa montée au pouvoir, prouvant ainsi au monde qu'il est l'homme de la situation, celui que le monde attendait. Celui-ci lui sera reconnaissant avant de comprendre qu'il s'est fait berner. Lorsqu'il aura assis son pouvoir, le faux prophète qui se tiendra à ses côtés jouera alors à "la porte des dieux", les dieux de toutes les religions qui se seront alliées à lui pour créer une religion mondiale dont tout réfractaire sera immanquablement poursuivi et condamné pour insoumission (Apoc. 13:15). Un scénario qui s'est produit bien des fois dans l'histoire de cette humanité désormais soumise à un pouvoir mondial. Les hommes semblent vouloir ignorer que "le grand jour de l’Éternel est proche, il est proche, il arrive en toute hâte... un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre contre les villes fortes et les tours élevées. Je mettrai les hommes dans la détresse" (Soph. 1:14 à 17). 

Une nouvelle Babylone

Ce faux prophète peut avoir été d'une religion quelconque et réapparaître vêtu d'une autre. L'esprit du faux prophète se colore de l'air du temps. Mais celui qui doit venir sera attaché à "la grande Babylone, la ville qui est assise sur sept collines". Son pouvoir est avant tout religieux, mais il est étroitement lié avec l'Impie, l'Antichrist, parce qu'il agira sur la scène mondiale. L'esprit du faux prophète agissait déjà à l'époque où l'apôtre Jean rédigeait le livre de l'Apocalypse. Or, à l'époque de l'apôtre, la Babylone dont il est question, c'est Rome, la ville aux sept collines. Mais si Rome est effectivement bâtie sur sept collines, on peut également voir ici un aspect allégorique dans le sens où ces sept collines peuvent être également observées comme étant "sept montagnes". Or, la "montagne" est symboliquement un lieu d'autorité. Sept "montagnes" qui pourraient être ainsi considérées comme "sept lieux d'autorité". Quels peuvent être ces lieux d'autorité ?

Le contexte immédiat nous amène à les observer dans le sens religieux du terme (mais on pourrait en voir d'autres). Il s'agirait donc de sept lieux d'autorité religieuse. Faut-il y voir sept lieux d'autorité de la même religion ? Ou alors s'agirait-il de sept religions différentes ? En réalité, il se pourrait que la bonne réponse soit : "les deux !". Mais comment cela se pourrait-il ? Cela se pourrait si celles-ci se trouvent elles-mêmes soumises à une même autorité qui les supplanterait toutes. "Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme était assise" (Apoc. 17:9). Jean est un hébreu et il pense en hébreu. Le mot "tête" en hébreu se dit "rosh". Or, le mot "rosh" signifie également "chef", c'est pourquoi le texte poursuit en disant : "ce sont aussi sept rois" (Apoc. 7:10). Ces "sept rois" peuvent être, chacun pour sa part, le leader de sa religion respective. Ou encore, sept chefs d'Etats dans lesquels une religion est prônée et établie en tant qu'institution. Sept religions sur lesquelles "la femme est assise", ce qui signifie qu'elle a, sur eux, une pleine autorité. Elle est également appelée "la grande prostituée" (Apoc. 17:1 et 19:2). Il nous est peut-être difficile aujourd'hui de concilier les notions de religion et de prostitution, mais le monde antique concevait très bien de le faire dans la pratique de ses cultes idolâtres, dont la prostitution était un des éléments constituants. "Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme (la grande prostituée) est assise" (Apoc. 17:9). Sept leaders religieux sur lesquels règne la grande prostituée. La prostitution étant, aux yeux de Dieu, une infidélité flagrante par la pratique de cultes idolâtres qui lui font affront. 

"C'est ici l'intelligence de celui qui a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme (la grande prostituée) est assise" (Apoc. 17:9). Que dit l'apôtre Jean ? "C'est ici l'intelligence de celui qui a de la sagesse...". Jean utilise ici une expression similaire à celles qu'ont utilisées les prophètes Osée et Jérémie. "Que celui qui est sage prenne garde à ces choses, que celui qui est intelligent comprenne !" (Os.14:9), et "où est l'homme sage qui comprenne ces choses ?" (Jér. 9:12). Le Seigneur lui-même utilisera cette formulation lorsqu'il dira : "que celui qui peut comprendre comprenne" (Matth. 19:12). Ces formulations annoncent généralement un "mystère, un secret caché", que seul l'homme avisé et doté de sagesse divine peut comprendre. Mais qui est cet homme si ce n'est "celui qui a l'Esprit de Dieu"  (Gen. 41:38 - 2 Cor. 5:5) 

Se pourrait-il que la Babylone romaine, dont parle l'apôtre, ait encore aujourd'hui un rôle à jouer sur la scène internationale ? Si la réponse est "oui" alors on peut sérieusement envisager qu'elle jouera encore un rôle dans ces temps futurs dont parlait Jean. L'Ecclésiaste, qui vécut bien des siècles avant l'apôtre Jean, a eu une réflexion intéressante à ce propos. Il a écrit : "ce qui a déjà été et ce qui est à venir est déjà arrivé et Dieu ramène ce qui est passé" (Eccl. 3:15, Darby). Il dira également : "ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui a été fait c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil" (Eccl. 1:9, Darby). Ces temps futurs qui pourraient bien, étrangement, correspondre aux nôtres. Jean ne disait-il pas qu'était venue "la dernière heure" (1 Jean 2:18) ? S'il considérait, à son époque, que la "dernière heure" était venue, alors il se peut que nous soyons, nous, dans les dernières minutes de cette "dernière heure". 
 


Une femme assise sur sept montagnes

Ainsi, "les sept montagnes sur lesquelles la femme est assise" seraient actuellement sept lieux d'autorité religieuse, reliées entre elles. L'expression "la femme est assise" pourrait signifier qu'elle a autorité sur ces "montagnes", ces lieux d'autorité religieuse. Si ces sept montagnes sont de la même religion, cela peut s'entendre facilement, mais il se peut, comme nous venons de le voir, que ces sept montagnes soient effectivement sept religions distinctes sur lesquelles la femme aurait autorité. On peut aussi envisager que ce chiffre sept soit également symbolique, représentant en réalité la totalité des différentes religions présentes majoritairement sur la planète. 

Je parlais plus haut d'un arbre et de ses branches, mais dans cette alliance mondiale des religions, cet arbre ne sera désormais plus qu'une branche parmi d'autres de cette religion mondiale imposée par le faux prophète*, "celui qui vient". Car cet arbre a poussé à l'ombre de cette tour de Babel, et ses racines plongent encore dans ce même sol où celle-ci fut autrefois érigée. Et quand toutes les branches de ce grand arbre des religions reconnaîtront que ses racines plongent profondément dans cette terre de Babylone, elles reconnaîtront alors que "c'est là qu'elle sont nées" (Ps.87). Il sera alors plus facile au faux prophète de leur faire admettre leur commune origine (voir à ce sujet "le mystère de Babylone"). Après quoi, il leur proposera peut-être une commune destinée. Mais celle de ce faux prophète sera la même que celle de son comparse, l'Antichrist : celle d'être jetés ensemble dans l'étang de souffre et de feu (Apoc. 19:20, 20:10). 

Des faux prophètes en vêtements... de bergers

Déjà, le Seigneur avait averti ses disciples en leur disant : "gardez-vous des faux prophètes, ils viennent à vous en vêtements de brebis" (Matth. 7:15). On considère généralement que cette expression "vêtements de brebis" est synonyme de "faux chrétien" ou "ayant l'apparence d'un chrétien". Mais est-ce bien de cela qu'il s'agit ? Replongeons-nous un instant dans le contexte de l'époque. Qui portait généralement une peau de brebis en guise de vêtement ? Les bergers. Qui est symboliquement représenté par des brebis ? Les chrétiens, disciples de Jésus. Que fait un berger ? Il guide, conduit, protège, rassure les brebis. Et quel mot utilise-t-on généralement pour parler d'un berger ? Un pasteur. Si on transpose tout cela à notre époque, nous avons un faux prophète qui se fait passer pour un "berger/pasteur" et qui va à la rencontre des "brebis" (disciples de Jésus) en se faisant passer pour un prophète, ce qu'il n'est bien sûr pas. Les avertissements qui nous sont donnés par le Seigneur nous informent qu'ils seront "plusieurs" et "Ils s'élèveront", ce qui laisse entendre qu'ils seront hautement pris en considération parce qu'ils seront capables de faire "des miracles et des prodiges" (Matth. 24:24). Est-ce que tout cela n'a pas un air de "déjà vu" ? 

Ce qui a été... est déjà arrivé !

"La bête que tu as vue était et elle n'est plus et elle réapparaîtra"  (Apocalypse 17:8). Ce texte fait étonnamment  écho à une réflexion de l'Ecclésiaste qui écrit, à son époque bien antérieure à celle de l'apôtre Jean : "ce qui a déjà été et ce qui est à venir est déjà arrivé et Dieu ramène ce qui est passé" (Eccl. 3:15). Il dira également : "ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui a été fait c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil" (Eccl. 1:9). 

Visiblement, la vigilance est de mise. Mais saurons-nous identifier ces faux prophètes "en vêtements de bergers" ? Celui qui viendra et qui s'élèvera aux côtés de l'Antichrist sera probablement plus séducteur encore que tous ceux qui se seront présentés avant lui. Si nous ne sommes pas en mesure de démasquer ses précurseurs, à combien plus forte raison serons-nous incapables d'identifier celui qui sera probablement plus habile encore pour camoufler sa véritable identité. Comme l'avait écrit cet autre prophète, Obadyah (Abdias) : "tes amis t'ont joué, t'ont dominé, ceux qui mangeaient ton pain t'ont dressé des pièges et tu n'as pas su t'en apercevoir" (Abdias 1:7). Et qui sait ? Peut-être est-il même déjà à l'oeuvre aujourd'hui ? Ne sommes-nous pas dans les dernières minutes de la "dernière heure" ?

JiDé

 

Notes* On a dit de Jésus qu'il était "un prophète comme l'un des prophètes" (Marc 6:15), par ceux qui ne reconnaissaient pas en lui le Christ, le Seigneur. Jésus était l'authentique Prophète que Moïse avait annoncé (Deut. 18:15 - Act. 3:22 - Act. 7:37). Jésus est présenté dans l'Apocalypse par l'Apôtre Jean comme étant "Celui qui était, qui est et qui vient", mais le faux prophète cherche à usurper son identité, "car il s’élèvera de faux christ et de faux prophètes" (Marc 13:22 - Matth. 24:24). 
 

 

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